Violette Nozière, empoisonneuse et parricide
L’heure du crime : les archives de Jacques Pradel - A podcast by RTL
Quand dénoncer l'inceste était intolérable. Le 21 août 1933, à Paris, Violette Nozière, 18 ans, assassine son père en l'empoisonnant avant d'incendier l'appartement pour faire croire à un tragique accident domestique. Sa mère elle aussi a bu le poison, mais elle a survécu. La presse s'empare de ce fait divers, on parle d'un "monstre en jupon", aux moeurs douteux. Lors du procès, Violette Nozière dénonce l'inceste qu'elle a subi à l'âge de 12 ans. La jeune fille, condamnée à la peine de mort, sera graciée plusieurs fois, avant d'être finalement réhabilitée complètement en 1963 par la cour d'appel de Rouen.