JOKER, agitateur malgré lui

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Même si il arrive souvent, il faut le reconnaitre, que l’on boude les films appartenant à l’univers des comics et des super-héros, vous devez savoir que nous aimons profondément les héros en collants et que nous attendons encore qu’ils nous surprennent et se livrent dans de vraies oeuvres de cinéma. Alors quand on nous annonce que l’antagoniste le plus célèbre de Batman a été ovationné par une critique dithyrambique au dernier festival de Venise dans le JOKER de Todd Phillips et qu’il a même été couronné du lion d’or, ça crée forcément des attentes très fortes. Et au vu de l’euphorie sur le web depuis quelques semaines, on est visiblement pas les seuls. Mais tout cela crée aussi des craintes de se retrouver devant un film auteurisant qui pourrait ignorer le genre dans lequel il s’inscrit, et qui donc pourrait plaire à une critique qui a pour habitude de le dénigrer. Après Jack Nicholson, Heath Ledger, Jared Leto ou même Mark Hamill dans les dessins animés, c’est Joaquin Phoenix qui se maquille comme le JOKER, ce psychopathe rieur et violent qui fait trembler le chevalier noir depuis 79 ans et sa première apparition dans les comics DC. Dans un registre bien plus sombre et dramatique que le personnage pulp de SUICIDE SQUAD, le JOKER de Todd Philips raconte, dans les années 80 à Gotham City, le destin tragique d’Arthur Fleck, un comédien de stand-up raté, méprisé, violenté, qui va bientôt basculer dans une folie dangereuse. Une orientation inattendue pour le réalisateur des DUE DATE, WAR DOGS et la trilogie HANGOVER, qui cite même de manière ultra référencée le cinéma de Martin Scorsese et notamment TAXI DRIVER et THE KING OF COMEDY. Une émission animée par Alexandre Caporal avec Pascal Gavillet et Thibaud Ducret

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